Villeneuvois à vélo organise jeudi 25 mai, en lien avec la municipalité de La Croix-Blanche, un atelier de concertation citoyenne autour des liaisons piétonnes et cyclables entre le bourg de La Croix-Blanche et le hameau de Galimas. Alors que le projet RN 21 Agen Nord doit permettre la création d'un passage souterrain sous la Nationale, quelles sont les connexions à créer entre les deux parties de la commune ?
Depuis des décennies, la Route Nationale coupe la commune de La Croix-Blanche en deux : le bourg principal à l'est, le hameau de Galimas à l'ouest, avec une population partagée en deux que seule la RN 21 permet de relier. Cette situation est aujourd'hui dangereuse pour les enfants, desservis par l'arrêt de car Galimas au bord de la RN 21, et rend périlleuse toute liaison à pied ou en vélo entre les deux zones de vie.
L'État a lancé l'an dernier les premières étapes du projet de réaménagement de la RN 21 entre La Croix-Blanche et Foulayronnes, avec l'étape préliminaire de concertation du public en février 2022. Dans ce projet est prévu la réalisation d'un passage inférieur sous la future RN 21, réservé aux piétons et aux cyclistes.
Ce passage inférieur ouvre le champ des possibles pour une liaison douce sûre entre Galimas et le bourg de La Croix-Blanche. Mais pour cela, il faut anticiper les accès et réfléchir en amont à l'aménagement piéton et cyclable que l'on veut entre les deux rives du village.
Pour réclamer à l'État un aménagement piéton et cyclable de qualité, avec lumières, arbres, bancs… et pour que la municipalité de La Croix-Blanche puisse anticiper les travaux nécessaires pour relier ce tunnel au vieux bourg, Villeneuvois à vélo organise une réunion publique, un atelier de concertation citoyenne sur le sujet "Quelles liaisons piétonnes et cyclables entre Galimas et La Croix-Blanche ?, à l'aube de la RN 21.
Deux ateliers de concertation sont prévus : un jeudi 25 mai à 20 h 30 à la salle des fêtes de La Croix-Blanche, ouvert à tous les habitants pour réfléchir à cet axe et travailler sur les demandes à réaliser auprès de l'État avant la phase d'enquête publique ; un autre cet été, spécifiquement réservé aux enfants, les futurs premiers usagers de cette liaison douce.
Cette réunion n'est pas organisée en concertation avec l'État.